samedi 26 octobre


Face aux frontières, aux barrières, aux cages... la rage !


10:30 à 13:00 - Workshops

 

COMPLET - ATELIER DANSES ANCESTRALES UBUNTU

 

L’atelier s’inspire des danses traditionnelles de l’ouest de l’Afrique et de la côte est de l’Amérique latine. Dans la culture Yoruba, les danses et les rythmes des Orixàs nous ouvrent des portes pour nous reconnecter avec nous-mêmes, avec le présent, avec la nature. A cela, nous ajoutons le concept de « ubuntu » qui provient d’un ancien mot bantou (famille de langues africaines) qui désigne une personne qui prend conscience que son « moi » est intimement lié à ce que sont les autres. Autrement dit : « Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous ».

 

Cette atelier sera prolongé en fin de soirée par un Ubuntu en guise de clôture du Festival.

Peut-être alors, aurons-nous l’impression que nous sommes un tout, que nous sommes le tout et que nous pouvons tout… si nous le désirons !

Les participants au workshop sont donc conviés à participer à l'ensemble de la journée et d'ambiancer la soirée de celle-ci.

 

Concept de communauté simple et compliqué. Simple, parce qu’il concerne la part d’humanité en chacun. Compliqué, parce que le monde de l’argent dans lequel nous nous débattons fait tout pour nous le faire oublier : concurrence, individualisme, stress, etc.

 

Nous nous essaierons à jouer, à être ensemble, à faire attention à l’autre, bienveillant, ouvert et attentif, à faire résonner l’espace de notre communauté entraperçue.

 

 

Animé par Dandara Flores Magón et Lascas Div - Espagne et Portugal

http://www.dandarafloresmagon.tk/

 

 

Participation financière : 5€ par participants

sur inscriptions : reservation@collectif1984.com

ATELIER ÉCRITURE DE CHANTS DE LUTTES

 

Lors de cet atelier, nous créerons notre propre chanson « contre »… la résignation, l’oppression, l’exploitation, la fatalité, etc. Nous collectiviserons ensuite le contenu de nos cris écrits, dans une discussion collective et fraternelle.

 

On espère se séparer avec la certitude de n’être pas seul à ressentir que ce monde de l’argent est inhumain et destructeur. On l’aura pensé, écrit, chanté ensemble.

 

Animé par Jacques Esnault - Belgique

 

Participation financière : 5€ par participants

sur inscriptions : reservation@collectif1984.com



14:30 à 18:00 - Petites formes enragées

 

Présentations d'essais, recherches, laboratoires de cris et de rages.

 

 

Atelier La ruche -  "La résistance du grille-pain"

Création collective

Distribution: Julie, Lisa, Antoine, Mathilde, Rosa, Anaïs

Une co-animation : Dylan Lebacq et Grégory Blaimont

 

Oxygène, chaos, calme, système, rangé, contrôle, fuite, air, détermination, lutte, conditionnement, calcul, survie... Résistance du grille pain...

 

 

Atelier Goupil  "Sauve qui peut"

Clown et Théâtre Action

Distribution: Sébastien Gratoir

Mise en scène : Maria Cavarretta et Erik Valentijn

Aide à la mise en scène : Caroline Pinta

Avec le soutien du Centre Culturel de Perwez et du BAMP.

 

Extrait d'une création clownesque "Sauve qui peut" en cours. Théophile rêve de sauver le monde, il faut abattre le capitalisme... On est toutes et tous d'accord. Oui mais comment? Ce Don Quichotte va tenter l'action de désobéissance civile violente, la manifestation pacifique, la responsabilisation individuelle... Dans cette courte forme, vous le verrez partager son expérience du don à l'autre sans limite. Qui est sauvé?

 

 

"La veuve"

 Distribution: Caroline Pinta.

 

Une femme seule, au pied de son défunt mari, nous emporte avec amour dans son mystérieux rapport au plaisir!

 

 

Atelier le CAC "Abattons"

Création collective

Avec L'entUber, Léambre, Juliette, Maëlys, Grégory Blaimont, ViGilles, Nell Verlent, Adrien Hoppe, Cha, Sin...

 

En quête d'une carte wifi, un.e pro-tech s’infiltre tant bien que mal dans une communauté anti-tech pro du bâton. Under-cover, iel découvre les récits de ces personnes. Des univers se racontent et se rencontrent dans ce monde post-révolutionnaire. Dès lors, la quête se transforme en une découverte du nouveau monde à l’aune de l’ancien. C’est-à-dire du nôtre. Compris ?

Conçu comme une succession d’histoires dans l’histoire, ce « spectacle » est le résultat en perpétuelle évolution d’une expérience théâtrale horizontale.

 

 

Compagnie Se jeter à l’autre - "Perdu dans le comment"

Création collective

Distribution: Astrid, Clotilde, Lisa, Malo et Wided

 

Étape de travail questionnant nos humiliations quotidiennes et notre solitude dans la désobéissance.

 

 

Atelier MJ Versailles/Collectif 1984 - "Image-ination"

Étape de travail en création collective avec Annas, Ryanne, Ryanne, Abdel-Hammid et Tarek de la MJ de Versailles/NOH. Co-animations : Wided et Loïc avec l’aide de Mehdi.

 

Des corps errent, déambulent, se rencontrent (ou pas) dans la danse exaltée et sans pitié de la jungle urbaine. »

Spectacle non-verbal.

 

 

Chaumière

Rap

 

Feeling mc , Ce rappeur au grand cœur aborde dans son album des thèmes universels tels que l’amour, la famille, la tolérance ou encore la quête de sens pour un album porteur d’espoir qui est une véritable bouffée d’air frais sur la scène rap belge actuelle. Ce projet qui se veut familial parle à tous et à toutes générations confondues sous le mot d’ordre : « On est incroyable si on est ensemble ! »

 

 

 


20:00 - Spectacle "Temple d'Aquarium"

Théâtre de la Communauté, Groupe Takinga et Marabout Théâtre (Belgique, Angola, RDC)

 

 

 

 

 

M’bor a Tseu et Stella Rosa se sont rencontrés hors de leurs frontières et se sont mariés sans dévoiler leurs origines respectives. Les affres de la guerre les font se rapatrier. Dans cette débandade qui les ramène au pays, Stella Rosa trouve la mort à la frontière. Un combat hors du commun est alors engagé entre Stella Rosa, revenant d’entre les morts, et M’bor a Tseu, dont elle hante l’esprit et avec qui elle a eu un enfant. Ce dernier se retrouve face à questions mystico-familiales. Qui est qui ? Qui est vivant et qui est mort ?

 

 

 

 

 

Temple d’Aquarium est un spectacle sur la problématique de la frontière « artificielle » imposée entre la RDC et l’Angola et coupant un peuple en deux, avec des conséquences de séparations de familles, de groupes et de cultures.

Au départ de ce sujet, le spectacle interroge plus globalement les mouvements migratoires occasionnés par la misère ou les guerres à travers le monde. C’est une réponse à la grande question des origines : Homme, n’es-tu pas citoyen du monde ? Faut-il souhaiter la porosité ou la rigidité des frontières ?

 

« Temple d’Aquarium » est écrit en 3 langues : le portugais (Angola) le français (RDC) et le Kikongo qui est parlé dans les villages de l’Angola et ceux du Sud-Ouest de la RDC. L’usage des 3 langues est stratégique. Il ne provoque pas de lourdeurs mais, au contraire, crée une certaine musicalité. Tout spectateur qui connaît une des langues comprend aisément le spectacle. Cette option dramaturgique est un des meilleurs symptômes de la présence, en RDC, de la diversité culturelle et linguistique.

 

Mise en scène et écriture dramaturgique : NZEY Van Musala

Avec : NZEY Van Musala, SONGWA Jovitha Jovitha, BAMPENGESHA Milambo Maraviya, NZEY Ngiaba Lionnel, BANZA Nzuzi Noelive, NGANDU Kabanga Christophe

Scénographe : Daniela Lesage

Assistante à la scénographie et costumière : Lucie Viminde

Régie : AMENEYENI Konga Joëlle, Lancelot Duché

Soutien à la dramaturgie : Claire Vienne

Production : Roxane Stubbe

 

Marabout Théâtre, Groupe Takinga et Théâtre de la Communauté - République Démocratique du Congo, Angola et Belgique

http://theatredelacommunaute.be/temple-daquarium/

 

 

Prix du meilleur spectacle étranger au festival FESTECA 2018 de Luanda (Angola)



22:00 - Clôture du Festival - UBUNTU

 

Moment festif animé par des danses et des percussions issues des mêmes énergies que celles nourries dans l’atelier de danse du matin.

 

Le concept de « ubuntu » provient d’un ancien mot bantou (famille de langues africaines) qui désigne une personne qui prend conscience que son

« moi » est intimement lié à ce que sont les autres. Autrement dit : « Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous ».

 

Concept de communauté simple et compliqué. Simple, parce qu’il concerne la part d’humanité en chacun. Compliqué, parce que le monde de l’argent dans lequel nous nous débattons fait tout pour nous le faire oublier : concurrence, individualisme, stress, etc.

 

Peut-être alors, en cette fin de festival, aurons-nous l’impression que nous sommes un tout, que nous sommes le tout et que nous pouvons tout… si nous le désirons !